Venant de l'espace interstellaire, un objet pénètre dans le système solaire. Au début, il n'intéresse guère les astronomes et encore mois les journalistes ; les astéroïdes et les comètes caractérisés par des orbites très excentriques sont innombrables.
Mais cet objet n'est pas ordinaire. Une observation poussée montre qu'il est parfaitement cylindrique. Ses dimensions sont imposantes : une trentaine de kilomètres de long, une quinzaine de diamètre. Pour la première fois de mémoire d'homme, un navire venu d'une autre étoile traverse le système solaire.
Avec un souci méticuleux de la vraisemblance, Arthur C. Clarke rend compte de la brève exploration de Rama, la planète artificielle. Il décrit de façon étonnamment convaincante l'agencement interne d'un engin qui voyage depuis des millions d'années et qui obéit à certains principes déjà découverts par notre science bien que l'habileté de ses constructeurs dépasse de très loin nos connaissances — ou plutôt celles de nos descendants du 22e siècle.