Mars la rouge… Les hommes ont débarqué sur un nouveau monde, qu’ils ont entrepris de modifier pour le rendre habitable. C’est une utopie à long terme : créer une atmosphère, changer les déserts et les cratères arides en prairies, la glace des pôles en fleuves, en mers.
Mais les hommes et les femmes ont changés, eux aussi. Depuis leur révolution, durement réprimée, de 2061, les Cent Premiers sur Mars se sont dispersés sur toute l’étendue de la planète. Certains, constructeurs de villes radieuses, vivent au grand jour sous la surveillance orbitale de l’ONU. D’autres ont rejoint l’underground, la résistance, ses opérations de sabotage écologique, ses factions extrémistes, Mars-Unistes ou Rouges.
Tout peut à nouveau basculer dans la violence, et le rêve d’une Mars vivable et douce se transformer en cauchemar.
Mais pendant ce temps, sur Terre, entre toutes les multinationales avides, une seule a compris l’enjeu. Il faut libérer Mars. Avec ceux qui sont en train d’en faire Mars la verte…
Après Mars la rouge (récompensé par le prix Nebula), voici Mars la verte qui a obtenu le prix Hugo en 1994.
Depuis toujours, Kim Stanley Robinson est fasciné par Mars, une planète qu’il a longuement étudiée, en étroite collaboration avec les services spécialisés de la NASA. Il est le chef de file d’une nouvelle « école » qui se qualifie de Real Science-Fiction, la science-fiction réelle (on pourrait même dire hyper-réaliste). Cette trilogie qui s’achèvera bientôt avec la publication de Mars la bleue, lui aura demandé dix-sept années de recherche et d’écriture.